Dès l’obtention de la concession ou à la disparition de l’être cher se pose la question du type d’inhumation. En fonction du type de cette concession , s’il n’y a pas d’infrastructure existante il faudra prévoir des travaux de maçonnerie qui sont un réel facteur d’influence sur le prix.
Le caveau funéraire
Le caveau funéraire est une fosse bétonnée construite dans le sol d’un cimetière, destinée à accueillir cercueils et urnes. Il se situe sur un espace délimité et loué par la commune : la concession.
Enterré ou semi-enterré, le caveau est souvent fermé en surface par une plaque provisoire qui sera ensuite remplacée par le monument funéraire.
Selon la taille de la concession et la réglementation du cimetière, il est possible d’entreposer jusqu’à dix cercueils dans un même caveau.
On distingue ainsi :
- le caveau traditionnel : les cercueils sont empilés les uns sur les autres, séparés par une plaque en béton.
- le caveau double : les cercueils sont disposés côte à côte par rang de deux.
- le caveau parisien qui n’accueille que deux cercueils l’un à côté de l’autre.
Dans tous les cas, les cercueils sont surmontés d’une case vide (le vide sanitaire).
Le cas particulier de l’enfeu : un caveau hors sol
Sur le modèle ancien des tombeaux encastrés dans les murs des églises, l’enfeu est une case funéraire hors sol en béton pouvant contenir une ou deux dépouilles. Il s’avère utile pour accueillir provisoirement un cercueil ou pour réaliser un gain de place dans un cimetière déjà très occupé.
Un caveau de taille réduite : la cavurne
La cavurne est un petit caveau destiné à accueillir une ou plusieurs urnes. De taille inférieure à celle d’un caveau, la case en béton est fermée par une plaque pour garantir son étanchéité et recouverte d’une dalle.
L’inhumation en pleine terre
Au cas d’inhumation en pleine terre, le cercueil est déposé dans une fosse creusée dans le sol, donc en contact direct avec la terre. Cette option est autorisée, sous réserve qu’elle respecte les règles de sécurité sanitaire du cimetière.
Pour assurer sa stabilité et éviter les fissures dues aux déplacements de terrain, le monument funéraire doit être posé sur une surface solide. Il est donc fortement conseillé de faire construire une semelle en béton qui servira d’assise à la sépulture.
Si creuser un trou revient moins cher que la construction d’un caveau, le cercueil se conserve moins bien en pleine terre du fait de l’humidité. De plus, la fosse ne peut accueillir qu’une dépouille.
A savoir : Les défunts de confession musulmane sont inhumés en pleine terre car le corps ne peut être recouvert que de terre. De ce fait, les pierres tombales musulmanes ne possèdent pas de tombale.
La fausse case : un compromis entre caveau et pleine terre
On appelle fausse case (ou caveautin) un petit caveau sans fond. Le cercueil est entouré de dalles de ciment pour contenir les mouvements de terrain.
Contrairement au caveau, la fausse case n’est pas étanche, ne comporte pas de vide sanitaire, et nécessite la pose d’une semelle avant d’installer le monument funéraire.