Tout savoir sur l’inhumation (enterrement)

L’étape de l’inhumation arrive rapidement suite à un décès. C’est le moment où les familles peuvent faire un dernier adieu aux défunts.

Les différentes rubriques suivantes permettent d’en apprendre davantage sur la définition de l’inhumation et les différentes thématiques autour de ce sujet.

Définition : qu’est-ce que l’inhumation ?

Que veut dire “inhumer” ? C’est une question que beaucoup de gens se posent.

La technique de l’inhumation plus connue sous le nom “d’enterrement” est le fait de placer le défunt dans un cercueil, qui est par la suite déposé sous terre. C’est la pratique funéraire la plus connue et la plus utilisée dans la plupart des religions suite à un décès.

L’inhumation du cercueil peut se faire dans un caveau ou directement en pleine terre, selon le choix de la famille. Le choix de l’inhumation est normalement décidé par le défunt au préalable s’il a souscrit un contrat obsèques contenant sa volonté. En revanche, si ce n’est pas le cas, c’est la famille qui prend la décision.

Comment se déroule une inhumation ?

Suite à un décès, la famille doit contacter les pompes funèbres locales qui s’occuperont de la mise en bière, de la levée du corps et du transport du corps du défunt. Il faut savoir qu’une inhumation doit avoir lieu dans les 6 jours suivants le décès. Ce sont les pompes funèbres qui s’occupent de tout, à partir du jour du décès jusqu’à l’inhumation. Le jour des obsèques, les porteurs des pompes funèbres sont chargés de transporter le cercueil jusqu’à la concession funéraire. Un temps est ensuite consacré à la cérémonie, aux discours, prières et hommages. Pour terminer, vient l’étape de l’inhumation du corps.

Par la suite, la famille peut prendre la décision de faire poser un monument funéraire sur la concession.

Peut-on choisir son lieu d’inhumation ?

• Être inhumé dans un cimetière

Tout d’abord, être inhumé dans un cimetière nécessite toujours l’autorisation du maire de la commune concernée. L’inhumation du défunt se fait principalement dans le cimetière de la commune où il habitait ou bien dans le cimetière du lieu de décès. Si caveau familial il y a, le défunt sera inhumé dans le même cimetière.

Quelle que soit la commune, les techniques restent les mêmes : l’inhumation se fait en pleine terre, ou dans un caveau à l’endroit de la sépulture. On définit la technique de la pleine terre comme le fait d’enterrer le cercueil directement sous terre, en revanche la création d’un caveau en béton permet de protéger le cercueil de l’humidité et de la terre. Le caveau permet d’accueillir un ou plusieurs cercueils, il est souvent utilisé pour les concessions familiales.

Le caveau est aussi faisable pour un monument cinéraire, il sera appelé “cavurne”. Le principe reste le même mais le cavurne est à destination de l’inhumation d’urnes funéraires. 

• Être inhumé dans une propriété privée

Certaines personnes peuvent être attachées à une maison, un parc, un jardin et souhaitent être inhumées dans cet endroit qui leur est cher.

Malheureusement la législation française qui encadre ce domaine est stricte. Être inhumé sur une propriété privée requiert : 

• Une demande d’autorisation auprès du préfet du département dans lequel se situe le terrain ou le propriétaire ;

• Que le terrain soit situé en dehors de la zone urbaine afin qu’elle n’ait pas lieu à côté d’habitations ;
• Que le terrain soit fiable et facile d’accès pour que les pompes funèbres puissent effectuer la prestation.

Quel est le prix d’une inhumation ?

Inhumer un corps peut représenter des frais pour les familles, sauf si le défunt avait souscrit un contrat afin de laisser les fonds nécessaires à ses proches pour financer les obsèques.

Le prix d’une inhumation peut varier selon la cérémonie que la famille souhaite faire, selon le cercueil et la taille de la concession. La région où va se dérouler l’inhumation est aussi un élément qui peut faire varier le tarif. En région parisienne par exemple, les obsèques seront plus élevées que dans une région de Province.

À ces éléments viennent s’ajouter la prestation des pompes funèbres en ce qui concerne les porteurs, le véhicule de convoi, l’ouverture du caveau s’il y a, etc.

De plus, il faut également penser aux frais que peut engendrer tout ce qui est de l’ordre de la marbrerie funéraire sur une concession.

En règle générale, le budget requis pour organiser une inhumation est d’environ 3 500€.

Quelles sont les démarches administratives nécessaires à l’inhumation ?

L’étape du deuil est une période difficile. D’autant que les familles sont confrontées à de multiples démarches administratives à effectuer sur un délai très restreint suite au décès.

Ces démarches en question et listées ci-dessous, peuvent être faites rapidement :

• La famille doit acheter une concession si ce n’est pas déjà fait, c’est une démarche relativement rapide qui se fait auprès de la mairie de la commune où aura lieu l’enterrement ;
• La déclaration de décès est une formalité obligatoire qui doit se faire sous 24h dans la mairie où le décès a lieu avec : la pièce d’identité de la personne qui vient déclarer le décès, l’acte de décès (facultatif) ainsi que les différents documents concernant l’identité du défunt.

Il existe d’autres formalités à mettre en œuvre mais celles-ci sont généralement effectuées par les pompes funèbres pour inhumer le défunt. Ces dernières doivent demander : 

• une autorisation pour la mise en bière, pour la fermeture définitive du cercueil et pour l’inhumation ;
• La déclaration pour le transport du corps ;
• L’acte de décès.

Inhumation ou crémation : quelles différences ?

Après avoir défini ce qu’est l’inhumation, il faut savoir qu’il existe aussi la technique de la crémation.

La crémation consiste à brûler le corps du défunt de manière à récupérer les cendres dans une urne. Une fois les cendres récupérées, il y a différentes manière de rendre hommage au défunt :

• disperser les cendres dans un jardin du souvenir, en forêt, montagne ou pleine mer ou sur des étendues réservées au public sous autorisation préfectorale ;
• immerger les cendres en mer ;
• déposer l’urne dans une case de colombarium ;
• inhumer une urne en pleine terre ou dans une cavurne et recouvrir la concession d’un monument cinéraire.

Quelle que soit la technique choisie, elle offre aux proches un lieu de recueillement.