Les obsèques, ce mot tiré du latin désigne traditionnellement le convoi funèbre et la cérémonie des funérailles en l’honneur d’un défunt.
Terme pluriel, l’événement qu’il désigne l’est tout autant.
En effet, à la douleur de perdre un être cher s’ajoute la nécessité d’entreprendre les démarches auprès d’une entreprise de service funéraire, de choisir une sépulture pour le défunt et d’organiser des funérailles en son honneur.
Un peu d’histoire
Les obsèques sont un rite immuable majeur, fondement de la civilisation : de tout temps, l’homme célèbre ses morts.
Si le gisement de la Sima de los Huesos en Espagne, qui date du Paléolithique inférieur, constitue pour certains scientifiques le premier exemple de rituel funéraire, la plus ancienne sépulture recensée (120 000 ans av JC) est celle d’El Tabun en Israël, qui remonte à la période Néandertalienne.
Par la suite, les religions polythéistes de l’Antiquité (peuples mésopotamien, égyptien, grec, étrusque, romain, celte et germain) développent chacune des rituels complexes qui honorent le passage de la vie à trépas et permettent aux vivants de se séparer du défunt.
L’époque contemporaine connaît aussi une mutation des rituels funéraires avec la reconnaissance de la laïcité et la liberté accordée au défunt de disposer de son corps comme de choisir ses lieu et mode de funérailles.
Les obsèques : Une cérémonie qui a du sens
C’est une épreuve pour les proches, pourtant incontournable et essentielle : c’est par la cérémonie des obsèques que l’on fait ses adieux au défunt, que l’on rend hommage à la personne qu’il fut et à ce qu’a été sa vie. Laïques ou religieuses, elles aident à franchir l’étape première du processus de deuil.
Les obsèques sont aussi une étape de transition entre le décès de la personne et les démarches administratives qu’il faudra accomplir, notamment pour régler la succession du disparu.
Un cadre réglementé
Qu’elles soient organisées dans l’intimité du cercle familial ou qu’elles fassent l’objet d’un hommage national, les obsèques doivent être conformes aux dernières volontés de la personne défunte et ne pas déroger à l’ordre public et aux bonnes mœurs. Les inhumations hors cimetière de même que les dispersions de cendres sont également réglementées.
Après les obsèques, le souvenir
Que l’on cultive le souvenir de la personne disparue par la pensée, par la parole, ou par la visite, la sépulture est le lieu du dernier repos du défunt ou le lieu de son souvenir. Elle est une entité symbolique et solennelle très forte.
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